Declaration posted on behalf Sidi El Moctar CHEIGUER. Président ANEJ (African Network of Environmental Journalists)
Avec les feux qui ravagent depuis trois semaines la forêt amazonienne, le monde assiste impuissant à une vraie tragédie climatique. Devant ce drame d’une ampleur inédite, le monde entier se doit de se mobiliser car l’Amazonie est un patrimoine commun à l’Humanité tout entière.
Grâce à la photosynthèse de son immense forêt, elle fournit plus du quart de l’oxygène que nous respirons et renferme plus de 12 % des réserves en eaux douces du globe et plus du dixième de toutes les espèces vivantes répertoriées à ce jour et qui sont indispensables à la biodiversité.
Avec le bassin tropical forestier du Congo et celui d’Indonésie, ces 3 forêts constituent une véritable ceinture verte autour du globe et permettent de la sorte aux humains que nous sommes ainsi qu’à la flore et la faune de subsister.
Depuis son arrivée au pouvoir, le président brésilien Bolsonaro déforeste à tour de bras pour libérer de l’espace à l’omnipotente industrie brésilienne de l’Agrobusiness qui encourage l’élevage extensif. Sa gouvernance irresponsable de l’environnement est un scandale devant lequel le monde doit se mobiliser sans plus tarder.
Profondément préoccupée face au spectacle de l’Amazonie qui brûle, ANEJ en appelle à reconsidérer la souveraineté du Brésil sur l’Amazonie.
Et lance un appel pressant aux gouvernements africains ainsi qu’à la Communauté internationale particulièrement les Nations unies et l’Union européenne qui a manifesté à maints égards sa préoccupation par rapport à l’environnement, de tout mettre en œuvre dans l’urgence absolue pour arrêter ce massacre prémédité de l’Amazonie.
Nouakchott, le 25 Août 2019.
À propos de l’ANEJ
Le 25 février 2005 à Nairobi (Kenya), le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) a installé le bureau exécutif d’un nouveau réseau, le réseau africain de Journalistes environnementaux. En étant la voix de l’environnement en Afrique, ce réseau a joué un rôle crucial dans les milieux mondiaux de l’environnement. 750 journalistes de 48 pays africains sont membres du réseau, ce qui en fait le média réseau le plus important du continent. ANEJ a organisé des conférences internationales dans plusieurs capitales africaines, ouverte chacune par le Chef de l’Etat du pays hôte.